Partitions gratuites de Franz Liszt (1811-1886)

Voir les 1 partitions à télécharger

Franz Liszt (Ferenc Liszt en hongrois) est un compositeur et pianiste hongrois né à Raiding (aujourd'hui Autriche) le 22 octobre 1811 et décédé à Bayreuth (Allemagne) le 31 juillet 1886.

Jeunesse

Son père, Adam Liszt, violoncelliste dans un orchestre local et secrétaire du prince Esterhazy, lui enseigna le piano dès son plus jeune âge, au travers des œuvres de Beethoven, Haydn et Mozart. Il se révéla très vite un enfant prodige et partit à l'âge de 10 ans à Vienne (Autriche) pour suivre pendant deux ans les cours d'harmonie de Salieri et de piano de Carl Czerny. À l'occasion d'une tournée à Paris accompagné par son père, il tenta de rentrer au Conservatoire (alors École royale de musique et de déclamation) mais fut évincé par Cherubini sous prétexte qu'il était étranger. En 1824 il devint l'élève de Ferdinando Paer et composa à 14 ans son opéra Don Sanche ou le Château d'amour. Après une première crise de mysticisme suite au décès de son père en 1827 lors d'un voyage en Angleterre, il revint à Paris et donna des cours de piano pour vivre.

Voyages en Europe

À Paris, il rencontra Hector Berlioz, George Sand, Alfred de Musset, Frédéric Chopin, devint l'ami d'Eugène Delacroix et fit la connaissance de Niccolò Paganini qui eut une grande influence sur le développement de son art. En 1833 débuta sa liaison passionnée avec la comtesse Marie d'Agoult (Daniel Stern en littérature) qui lui donna trois enfants : Blandine (1835-1862), Cosima (1837-1930) et Daniel (1839-1859). Blandine devint l'épouse d'Émile Ollivier et Cosima celle de Richard Wagner après avoir été celle de Hans von Bülow. 1836 voit Lizst entreprendre une tournée à travers toute l'Europe (Suisse, Italie, Russie...) donnant des récitals dans toutes les grandes villes. Outre ses propres œuvres, ses Rhapsodies datent de cette époque, il joue des œuvres de Chopin et de la musique allemande.

Vie de compositeur

Après s'être séparé de Marie d'Agoult en 1844, il rencontra en 1847 la princesse Carolyne Sayn-Wittgenstein à Kiev qui lui conseilla d'interrompre ses tournées de concert pour se consacrer à la composition. C'est en 1848 qu'il s'installa à Weimar en tant que maître de chapelle où le grand-duc l'avait nommé en 1842. Débuta alors une nouvelle période pendant laquelle il composa ses œuvres les plus connues (poèmes symphoniques) et dirigea celles de ses contemporains. Autour de lui se rassemblaient de nombreux élèves, parmi lesquels Hans von Bülow qui fut son gendre, auxquels il fit découvrir Berlioz, Wagner, Saint-Saëns. Toutefois son talent et ses idées innovatrices n'étaient pas du goût de tout le monde et les conservateurs ne manquèrent pas de lui mener la vie dure ce qui le conduit à démissionner de son poste en 1858. Jusqu'à cette date, Weimar est grâce à lui un centre avant-gardiste de création et d'innovation exceptionnel. Après avoir tenté sans succès d'obtenir auprès du Pape son divorce, Carolyne et Liszt se séparèrent et ce dernier entra dans les ordres mineurs en 1865. Ce n'était heureusement pas la fin de sa carrière musicale et il profita de son séjour à Rome pour découvrir la musique religieuse de la Renaissance.

Dernières années

Il se retire à Rome en 1861. Il rejoint l'ordre franciscain en 1865, recevant la tonsure et 4 commandes mineures de l'église catholique. A partir de 1869 jusqu'à sa mort, le Père Liszt partage son temps entre trois capitales : Budapest, Rome et Weimar qui correspondent à trois tendances : sa sentimentalité de hongrois, son mysticisme religieux et sa musique d'influence allemande. À Budapest, pendant les mois d'été, il a continué à recevoir des pupilles gratuitement, y compris Alexander Siloti. Il mit alors de côté son activité de virtuose pour se concracrer essentiellement à la composition et à l'enseignement.
De 1876 jusqu'à sa mort, il a également enseigné pendant plusieurs mois chaque année au conservatoire hongrois de Budapest. Il est mort à Bayreuth le 31 juillet 1886 à 23:30 en raison d'une pneumonie contractée pendant un festival.

Œuvre

Piano :

Franz Liszt n'a pratiquement composé (comme Chopin) que pour le piano. Il était le plus grand virtuose de son temps et une grande partie de ses œuvres sont encore redoutées par les pianistes, mêmes plus agueris. Comme il était seul capable d'exécuter la plupart de ses œuvres de jeunesse, il a été obligé de les simplifier ! La Sonate en si mineur est certainement la plus connue de ses œuvres, mais également la plus difficile à interpréter. Les années de pélerinage constituent une importante partie de son œuvre, ainsi que les célébrissimes études d'exécutions transcendantes et ses études dédiés au génie de Paganini. Il faut également citer les harmonies poétiques et religieuses et une myriade de transcriptions pour piano (les 9 symphonies de Beethoven, certains préludes et fugues pour orgue de Jean-Sébastien Bach, les lieders de Schubert et des airs d'opéra). Il est à noter que des œuvres mineures comme les Reves d'amour (1,2 et 3) ou les Consolations sont des bijoux de sensibilité dont il serait dommage de se priver.

Piano et orchestre :

Les concertos pour piano et la fantaisie hongroise (adaptée d'une rhapsodie) sont des œuvres parmi les plus expressives de Liszt. La "Totentanz" pour piano et orchestre, série de variations sur le sombre thème grégorien du "Dies Irae", est une pièce tour à tour rêveuse et explosive, d'une grande virtuosité.

Œuvres symphoniques :

Liszt a écrit 13 poèmes symphoniques (dont les célèbres "Préludes") et 2 symphonies : la Dante-Symphonie et la Faust-Symphonie. Il a par ailleurs adapté pour l'orchestre de nombreuses oeuvres pour piano de sa composition (Méphisto-Valse n°1, Rhapsodies Hongroises).

Un article sous licence GNU tiré de la wikipedia francophone.